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capleton
05/01/2007 23:37
Capleton Nationalité : Jamaïquain Vrai nom : Clifton George Bailey
Auto-proclamé the Prophet, Capleton reste l’un des artistes dancehall les plus appréciés. Leader du david House Crew, ses shows sont électriques, à ne pas rater ! ! !
De son vrai nom Clifton George Bailey, Capleton a baigné dès son plus jeune âge dans la musique. Ses premières influences furent Bob Marley, Peter Tosch & Bunny Wailer, mais il fut très vite inspiré par Papa San. L’ascension de Capleton fut rapide. Il débuta avec le sound-system African Star en 1989, puis enchaîna avec une tournée au Canada avec Ninjaman. De retour en JA, il enregistre son premier titre pour Xterminator : « Bumbo Red ». ce fut tout de suite un succès. A partir de là, l’artiste se fixa comme objectif de ne pas utiliser de paroles vulgaires, de slackness, mais de propager des messages positifs et éducatifs. Il rejoint l’ordre des bobodreads, convaincu des vertus du rastafarisme. La légende dit que son enfant prononça ses premiers mots dès l’âge de trois mois : Hailé Selassié. S’il a contribué à remettre à la mode le More Faya. Les allusions au feu purificateur datent du début du reggae. Force est de constater cependant qu’il a remis les termes à la mode et qu’il est rare d’assister à un concert sans que soit évoqué le Faya. Il est vrai que ces termes où il demande de brûler le pape ou la reine d’Angleterre ont été mal perçus par de nombreux spectateurs qui n’avaient pas compris ses propos comme des métaphores. Ses paroles anti-batty lui ont également valu de nombreuses critiques. Mais le Prophète continue sa route avec des albums toujours plus puissants : More Fire, ou Still Blazing sont des incontournables dans une bonne cdthèques de reggae. Leader du David House crew qui réunit des artistes comme Jah Cure, Jah Mason, Kultcha Knox, Jah Thunda, Military Man ou encore Moses I, il est incontournable sur la place des artistes « consciousness ». Chaque artiste du crew est un soldat qui a comme mission d’éduquer les peuples et les jeunes. Capleton se déplace souvent dans des écoles primaires ou dans des collèges pour faire profiter les jeunes de sa connaissance de l’histoire africaine qui lui semble être devoir enseigné à son peuple à meilleur titre que Christophe Colomb, Napoléon et consorts… Si l’homme est controversé, ses shows et l’écoute de ses titres mettront tout le monde d’accord
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Morgan Heritage
26/10/2006 00:22
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Morgan Heritage Nationalité : Jamaïquain Vrai nom : ...
Morgan Heritage est un des groupes nu-roots les plus en vue actuellement. Ne rater pas leur concert s'ils sont près de chez vous, car c'est du pur nu-roots!!!
Les débuts de Morgan Hertitage (Denroy, David, Jeff, Lukes, Memmalatel, Ray, Peter, et Una) furent assez difficiles. Bien qu’étant les enfants de Denroy Morgan (voir par ailleurs sa bio), tout n’est pas forcément plus facile quand votre père est connu et respecté dans la musique. D’autant plus quand une partie de la famille est née aux Etats-Unis et souhaite percer dans le reggaemusic jamaïquain. En 1994, sortait pourtant leur premier album « Miracle ». la critique fut assez dure parlant de cet album comme un album de reggae bon marché, aseptisé, sans âme. Il ne faut pourtant jamais juger un artiste sur un premier jet. La vérité d’un jour n’est pas celle de demain. C’est ainsi que 3 ans plus tard « Protect Us Jah » sortait chez VP Records collaboration avec Bobbie Dixon. Cet album réunissait du roots conscious comme on en avait peu écouté depuis longtemps (allez faire un tour écouter "Exalt Jah"ou "What Man Can Cry,"), du lover avec des titres comme "Let's Make Up" et"Me or You", bref du pur reggae comme ça faisait longtemps qu’un poste n’en avait pas craché. Non contente d’être un des meilleurs albums de l’année, la famille remit ça avec, en 1998, « One calling ». Et la participation de King Jammys n’y est sans doute pas pour rien (ah tout est plus facile lorsqu’on sait s’entourer…). Tout au long des 14 titres de l’album, les morceaux roots s’enchaînent avec des lyrics posées, puissantes, poignantes. 1999 est l’année de la compil « Morgan heritage and Friends » qui apparaît plus comme l’album d’une nouvelle génération d’artistes comme Military Man ou JahMali, bien que trois titres (dont un en combinaison avec Toots Hibert !!!) soit de la Morgan Héritage Family. Et arriva un jour « Don’t Haffi Dread » avec toujours un savant mélange entre roots et lovers. Cet album marqua le retour aux commandes de Bobbie Dixon toujours sur VP Records. Un autre élément important de cette production est à noter : le titre. En clair : « il ne suffit pas d’avoir des locks pour être Rasta ». Cette position fit scandale, mais plaça les Morgan Héritage comme les leaders d’un reggaemusic plus ouvert, plus sûr de sa force, prêt à conquérir le monde. Et c’est ce qu’il advint, une grande tournée vint couronner la réussite de cet album. Depuis la famille s’est agrandie avec les petits brotha’ LMS, avec qui vous les aurait découvert en tournée cette année en France. Leur dernier album continue dans la voie royale qui leur est tracée : des lyrics intelligentes, un son toujours plus massif, du pur roots reggae et du lovers à vous…
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sizzla
25/10/2006 23:21
Sizzla Nationalité : Jamaïquain Vrai nom : Miguel Collins
Beaucoup le voit comme le leader du renouveau du reggaemusic. Mais malgré son succès, l’auteur le plus prolixe de sa génération reste l’emblème du ghetto Jamaïquain.
Sizzla est né de parents rasta qui vivaient dans une communauté à Auguste Town. Il passe son enfance à voir l’explosion du dancehall dans les 80’s. mais loin d’adhérer aux thèmes alors à la mode des paroles vulgaires ou de l’appel à la violence, il reste fidèle aux préceptes que lui ont enseignés ses parents. Il pratique le chant et préfère se tourner vers des sujets plus culturels. Sizzla fit ses premières armes en tant que djs au sein du sound-system Caveman hi-fi. C’est en 1995 que sa carrière va véritablement commencer avec sa rencontre avec Bobby Digital. Ce dernier le fait poser sur une série de riddims qui vont permettre à l’artiste de se faire connaître. Parallèlement, il rejoint l’ordre rasta des bobo dreads. La deuxième rencontre qui va faire de Sizzla l’artiste numéro 1 en jamaique est incontestablement celle qu’il fait avec Fatis Burrel. Le patron d’Xterminator va travailler en symbiose totale avec Sizzla et va produire les 2 premiers albums « Burnin up » et « Praise ye jah ». Suivra Black Woman & Child qui reste comme un des albums incontournables dans l’histoire du reggae & du dancehall. Nommé au Mobo Awards en 1998, il ne s’arrêtent plus de sortir des titres et des albums parmi lesquels « Kalonji » ou « Royal Son of Ethiopia ». Si ses tournées sont de véritables succès, elles sont bien courtes et rares. De plus l’artiste entretien de très mauvais rapport avec l’industrie du disque et les médias. Les plus folles rumeurs naîtront de sa quasi-absence d’interview et de reportage. Si certains de ses propos ont été perçus comme raciste, Sizzla est revenu dessus et a tenté de préciser ses pensées. Quoi qu'il en soit, l’artiste continue à travailler et sort presque 4 ou 5 albums par an. Citons « Bobo Asanthi » ou encore « Da real Thingz » où il retrouve Bibby Digital et que vous avez couronné comme meilleur album de l’album, catégorie Nu-roots. Un seul conseille pour tous ceux qui décrient cette artiste. Aller le voir sur scène. En effet Sizzla reste comme un des 2 ou 3 meilleurs showman du dancehall. Ses concerts sont de véritables fêtes où il explique sa pensée entre deux tubes. Et à écouter ses propos, on est rassuré. Si l’homme vient du ghetto, et qu’il a été confronté très tôt à la violence, il reste lucide sur les qualités et défauts de l’homme de manière générale.
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jah cure
25/10/2006 01:07
Jah Cure Nationalité : Jamaïquain Vrai nom : Siccaturie Alcok
Tout avait pourtant bien commencé. Chanteur talentueux, Jah Cure est pris sous l’aide du roi de lovers, Beres Hammond qui croit beaucoup en lui et qui lui propose de produire son album sur son label Harmony House.
Jah Cure est un jeune artiste extrêmement talentueux qui mérite qu’on le présente. On ne peut cependant occulter le fait qu’il ait été condamné à 15 ans de prison pour viol et violence ce qu’il a toujours nié et contre quoi ces proches luttent aujourd’hui. Aujourd’hui encore en prison, Jah Cure prépare son troisième album… Tout avait pourtant bien commencé. Chanteur talentueux, Jah Cure est pris sous l’aide du roi de lovers, Beres Hammond qui croit beaucoup en lui et qui lui propose de produire son album sur son label Harmony House. Né en 1979 à Montego Bay, Siccaturie Alcok (son vrai nom) passe son enfance à Kingston, bercé par Bob Marley, Jacob Miller, Israel Vibrations, Yami Bolo et… Lionel Ritchie qu’il cite souvent dans ses influences. Il commence à écrire ses propres textes pour les chanter. Il évoque la vie du peuple, la nature, la Terre… C’est Capleton qui le surnomme Jah Cure, car il fait partie des Bob Dreads, confrérie rasta à laquelle appartiennent Sizzla, Anthony B, Jah Mason, Determine… Il rencontre un jour Sizzla avec qui il a des affinités et avec qui il enregistre un duo, « Divide and Rule », qui devait être produit par Beres Hammond . Ce dernier sous le charme de la voix de Jah Cure lui propose de bosser avec lui. Le feeling passe tout de suite et il commence à travailler ensemble sur un album. Mais Jah Cure se fait arrêter à sa grande surprise deux mois avant la sortie de son album. Il est accusé de viol et reconnu coupable. Il est condamné à 15 ans de prison. Pendant son emprisonnement sortent les magnifiques albums « Free jah Cure » et « Ghetto Life ». les deux sont indispensables et se laissent écouter d’un bout à l’autre ce qui est assez rare pour être remarqué. Citons le magnifique « Love is the only solution », « Try to Live on » produit par Xtreminator, « every song i sing », « Praises », Jah Bless Me ». Autres incontourbales, ses duos avec Jah Mason.Depuis Jah Cure attend que son procès soit révisé…
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gentleman
06/10/2006 00:06
Gentleman Nationalité : Allemand Vrai nom :
Présentation du wicked chanteur allemand qui a réussi à percer dans le milieu du dancehall Jamaicain.
Originaire de Cologne, Gentleman s'est imposé comme un artiste new-roots incontournable. Lorsqu'on écoute sa voix, on comprend à quel point Gentleman est un artiste réel qui croit en ce qu'il chante. Né dans une famille où la religion occupe une place importante, il développe très jeune sa passion pour le Reggae. Il quitte son Allemagne natale à 17 ans pour partir à la conquête de la Jamaïque. Rempli de vibes yardie, il retourne en Europe et se produit avec différents sound-systèmes dont Silly Walks Movement, un sound de Hambourg. Il travaille également avec Freundeskreis et et Mellow Bag sur des sons plus hip-hop. Mais son amour du reggae reprends le dessus et c'est ainsi qu'il son son album Trodin'on. Il est suivit de Journey to Jah où apparaissent Bounty-Killer, Capleton, Luciano et Mikey General. De quoi l'installer de la meilleure des manières dans le milieu du reggae et du dancehall. Il travaille avec la crème des producteurs jamaicains dont Bobby Digital (celui qui a produit Da real thingz de Sizzla. En 2003, il sort Runaway qui rencontre un gros succès. C'est son interprétation du celebrate riddim, produit par Pow Pow, qui en est le plus gros succès. Ses performances live, lors de la tournée qui fait la promotion du disque, lui permettent de montrer toute l'étendue de son talent. Les spectateurs du Sunrise 2003 s'en souviennent encore. On notera également que Gentleman a gagner un Echo (l'équivalent de nos victoires de la musique). Pour les selectas, on notera ses apparitions sur le Storm riddim, le bush fire riddim, l'excellent Blaze riddim, le one for the road riddim, le shanty town riddim, et dernièrement sur le security riddim. Il sort prochainement un album : "Confidence".
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